Capitaine de route de l’équipe régionale voire nationale, Francis depuis quelques années au club. Toujours partant pour encadrer les jeunes lors des entraînements, courses ou stages mais aussi pour donner un coup de main dans les organisations, il a ajouté une nouvelle casquette depuis cet hiver en entrant dans le Conseil d’Administration de l’ECSEL.
Voici quelques éléments qui vous permettront de mieux connaître les sources de motivation du « guerrier Cisco » Rochedix.
Quel est votre parcours dans le vélo ?
« J’ai commencé le vélo à l’âge de 14 ans dans un club de cyclo, 2 ans après j’ai débuté les compétitions en cadet 2 à l’ASPTT de St Etienne. Je suis resté dans ce club de 1980 à 1992 dont 2 années dans le groupe sportif de Ducard en 1° catégorie.
Puis direction l’UC Pélussin de 1993 à 2000, là j’ai appris les règles de l’entraînement et certains jours subi la vitesse de Cyril Dessel dans le contre-la-montre. Enfin j’ai rejoint les rangs de l’ECSEL en 2001.
Je possède 53 victoires dont « seulement » 2 titres de champion du Lyonnais du contre-la-montre par équipes. »
Comment êtes-vous arrivé à l’ECSEL ? Pourquoi avoir choisi ce club ?
« Mon arrivée à l’ECSEL, je la dois à Patrick Billet. Il m’avait impliqué dans le passé lorsqu’il coachait les juniors donc je connaissais déjà des coureurs et des dirigeants du club. Je retrouvais là l’ambiance de Pélussin et, de plus, il cherchait un coureur d’expérience pour aider les jeunes régionaux à progresser. »
Qu’est-ce qui vous motive à continuer de courir ?
« C’est surtout pour garder une bonne condition physique, sinon… bonjour les kilos. J’aime bien l’esprit de compétition, cela permet de rester en avant dans la vie de tous les jours. Je pense être plus utile sur un vélo que de me retrouver au bord des routes, en aidant les jeunes à corriger leurs erreurs.
Plus jeune, je m’étais fait un pari de pouvoir courir jusqu’à 40 ans et je m’en approche ... »
Vous venez d’entrer au Conseil d’Administration du club, pourquoi ce nouvel investissement ?
« Je pense surtout à cause de la quarantaine qui s’approche, cela me permet d’avoir une autre vision du club et du monde des dirigeants. Comme ça si je m’arrête de courir, je connaîtrai déjà ma future conversion dans le monde du cyclisme. »
Que pensez-vous pouvoir apporter au club ?
« Mes connaissances de 24 ans de compétition dans le vélo. Aider les dirigeants actuels dans certaines tâches comme les organisations, les entraînements. Aider à maintenir ce club à un haut niveau. »
Comment voyez-vous l’avenir du club ?
« Avec des dirigeants hyper motivés et soudés, l’avenir du club est assuré à condition que les sponsors ne demandent pas des choses impossibles. Car à force de toujours aller plus loin, on peut tomber dans des systèmes pas trop réglementaires aussi bien du côté des dirigeants que du côté des coureurs.
Par contre, côté coureurs, je pense qu’ils se démotivent très vite en cas de coup dur. Pour moi, le sport de compétition est la meilleure école de la vie et cela se retrouve dans le travail. »
Le club progresse-t-il selon vous ?
« Le club bataille à faire refléter sa vrai identité. De l’extérieur, on ne ressent pas toujours l’image que les dirigeants veulent faire passer. »